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Revue du J2S St. Patrick

par jeudeclick
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St Patrick

St PatrickCes dernières années, les jeux de cartes ont pris d’assaut le monde des jeux de cartes. Le mécanisme désormais classique de la prise de mains de cartes par les couleurs favorisées a fait l’objet de nombreuses adaptations. Généralement, ces systèmes impliquent que les joueurs suivent ou ne suivent pas la couleur, avec un certain nombre de couches uniques ajoutées pour renforcer le thème ou fournir une énigme intelligente.

Patrick est un nouveau jeu de cartes pour trois ou quatre joueurs, conçu par Haig Tahta et Sacha Tahta Alexander, et publié par Matagot. Il utilise un système d’obligation de suivre et ajoute de nouveaux éléments à la structure circulaire classique que l’on retrouve dans d’autres jeux du même genre. Le thème du jeu est l’histoire du personnage historique en titre et le bannissement des serpents.

Présentation du jeu :

Patrick, les joueurs commencent avec vingt points de vie et doivent éviter de prendre des cartes serpent pendant les tours pour que leur santé ne tombe pas à zéro. Chaque tour de jeu se déroule en trois phases et le jeu de cartes est composé de quatre couleurs : trèfle (vert), croix (blanc), harpe (orange) et serpent (noir). Les sept cartes blanches et orange comportent également des serpents.

St PatrickLors de la première phase, toutes les cartes sont distribuées et quinze jetons reliques sont ajoutés au milieu de la table. Avant de passer à la phase suivante, les joueurs passent des cartes à leur gauche, en fonction du joueur ayant le moins de points de vie. Il peut s’agir de zéro à deux cartes, mais s’il y a égalité de points de vie, il n’y a qu’une seule carte par défaut.

La phase 2 concerne la protection. Les jetons reliques permettent de se protéger contre les morsures de serpent pendant la troisième phase. Les joueurs analysent leur main de cartes et prennent un certain nombre de jetons reliques ou passent leur tour. Cette phase se termine lorsque les joueurs ont passé ou que toutes les reliques ont été prises. Les joueurs passent à la phase suivante s’il reste des reliques sur la table. Dans le cas contraire, l’avidité collective des joueurs les pousse à rendre toutes les reliques et à passer leur main pleine de cartes au joueur situé à leur gauche.

La phase des reliques peut causer des dommages considérables aux joueurs et constitue en quelque sorte un élément de chance. Si toutes les reliques sont prises, chaque joueur subit des dégâts égaux au nombre de jetons qu’il a pris. Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre la protection des serpents et l’appât du gain. Il convient également de noter que les joueurs ne sont pas pénalisés s’ils se protègent trop.

La phase finale s’appelle la chasse au serpent. En commençant par le joueur qui détient la carte sept verte (Saint Patrick), les joueurs s’engagent dans un tour de passe-passe obligatoire, en essayant d’éviter la couleur noire (les serpents) ainsi que les sept orange et blanc. Les joueurs peuvent prendre jusqu’à leur nombre de jetons reliques sans subir de dommages. Il faut également noter que les cartes serpent blanches et orange infligent trois dégâts au lieu d’un, ce qui les rend particulièrement dangereuses.

St Patrick

Expérience du jeu :

St. Patrick propose quelques nouveautés intrigantes dans le domaine des tours de passe-passe. La phase des reliques est la plus remarquable, car elle permet aux joueurs de tenter leur chance pour se protéger, ainsi que de subir des dégâts simplement pour passer une mauvaise main de cartes. L’agence incluse dans cette phase crée des moments de jeu uniques, mais en fin de compte, il manque quelque chose à la phase des reliques.

St PatrickAlors que l’agencement de cette phase est excellent, le système du jeu ne fait rien pour punir les joueurs qui ont été trop gourmands avec leurs acquisitions. Les joueurs peuvent être amenés à prendre des reliques dont ils n’ont pas besoin juste pour forcer un pot vide, ce qui leur fait perdre leur main au profit d’un autre joueur. Dans les forums de BGG, les concepteurs ont expliqué que le fait de punir les joueurs qui prennent plus de reliques que nécessaire ajoute un élément de chance, mais il y a une étrange déconnexion pendant cette phase.

De plus, une chasse au serpent spéciale a lieu lorsque le pot de reliques continue d’être vidé jusqu’à ce que les joueurs récupèrent leur main de cartes initiale. Les règles demandent aux joueurs de subir des dégâts comme d’habitude et de jouer le tour pour s’amuser, mais ils peuvent aussi regagner de la vie s’ils prennent autant ou moins de serpents que de reliques.

J’aurais préféré une réinitialisation complète à ce stade, plutôt qu’un tour gâché et un point de vie potentiel en retour. C’est également déroutant car la durée de la partie peut être assez longue si les joueurs sont conservateurs en prenant des reliques et ne subissent pas beaucoup de dégâts à chaque tour. Dans de nombreux jeux de prise de tours, le nombre de tours est égal au nombre de joueurs à la table, mais ici, la durée dépasse ce chiffre.

Le point fort de ce jeu est l’inclusion de cartes serpent de différentes couleurs. Alors que le sept vert est sûr, les sept blanc et orange et leurs trois dégâts créent beaucoup de tension. C’est formidable de voir à quel point ces deux cartes peuvent être déterminantes. Heureusement, il est également possible d’affronter toutes les cartes serpent dans un mouvement appelé le grand sacrifice. Dans cette situation rare, tous les autres joueurs subissent trois dégâts de honte, et cette honte ne peut pas être annulée par les reliques.

Un autre point fort de la conception se produit pendant la première phase, où le joueur ayant subi le plus de dégâts peut déterminer combien de cartes il doit passer à sa gauche. Cela permet d’égaliser le terrain de jeu, tout en prenant un risque sur les cartes qui seront reçues. C’est particulièrement utile si vous avez une main de cartes qui peut être plus propice au grand sacrifice et à l’humiliation de vos adversaires.

L’illustration (par Bastien Jez) et la feuille d’or en forme de serpent sur les cartes sont agréables. L’illustration des cartes évoque bien la culture irlandaise. Mais je ne suis pas fan du thème. Bien qu’il s’agisse d’un commentaire sur une légende du cinquième siècle, il n’est pas nécessaire de faire beaucoup d’efforts pour découvrir que les vrais serpents que Saint Patrick a chassés du pays étaient les personnes qui n’étaient pas d’accord avec sa foi. Une simple recherche en ligne permet d’en savoir plus sur ce personnage, et il se peut que les personnes ayant une conscience sociale préfèrent se tenir à l’écart de cette mission.

Réflexions finales :

Vous voulez chasser les serpents d’Irlande ? Patrick est fait pour vous. Mis à part le thème malheureux, les mécanismes apportent une nouvelle touche au genre de l’attrape-nigaud. J’ai trouvé qu’il y avait un potentiel d’amélioration, notamment en ce qui concerne la phase des reliques et la quête des jetons. Malgré tous mes défauts de conception, il y a certainement des points forts, même si la longueur du jeu par rapport à d’autres jeux aux ambitions similaires l’obligera probablement à quitter mon île de jeux plus tôt que prévu. Vous savez, à la manière de Saint Patrick.

Score final : 3 étoiles – Des rebondissements intéressants sur les tours de passe-passe qui souffrent de certaines morsures de serpent.

Points forts :
– Inclusion de serpents spécifiques aux couleurs
– Les cartes de passage sont déterminées par le dernier joueur
– Excellente illustration et dorure

Raté :
– Thème de la Saint-Patrick
– Problèmes liés à la phase des reliques
– Durée du jeu

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